Sirène marcha, marcha. Au lever du soleil, la mer était enfin loin. Le long des dunes blanches, il faisait chaud. Sirène n'avait plus froid mais elle était très fatiguée. Elle s'allongea et s'endormit aussitôt. Lorsque Sirène s'éveilla, elle transpirait de chaud. Elle s'était enfoncée dans le sol. Seul le bout de son nez dépassait. Sirène se releva et se secoua. Elle prit une poignée de grains fins, blancs et brûlants. Avaient-ils un parfum ? Oui, ils sentaient la mer et la terre mêlées. Avaient-ils un goût particulier ? Oui, ils crissaient sous la dent. Sirène fit quelques pas. Ses pieds s'enfonçaient. Elle essaya de courir mais elle trébucha et s'étala par terre.